Le sujet monte, peu à peu, au sein des institutions et différents ministères. Il semble de plus en plus difficile d'ignorer la forte demande sociale liée à une acceptation des participations citoyennes aux dynamiques scientifiques et de recherche. Ce rapport élargit la perspective en dépassant le cadre strict de ce qu'il est convenu d'appeler les sciences participatives en intégrant enfin, clairement, les enjeux liés à ce que le rapport nomme les recherche-action participatives, c'est-à-dire à la fois la participation de citoyens à la production de données mais aussi de collectifs et de communautés à la co-production de connaissances, phénomène de plus en plus massif. Il revint désormais aux forces sociales, économiques et académiques de s'emparer des pistes ouvertes dans ce rapport et de les faire leurs. Le Livre Blanc Recherche Sciences Sociétés que l'ALLISS lancera dans les prochaines semaines vise, précisément à de telles perspectives.